L’inusable guitariste surf ne connut jamais la gloire nationale aux USA. Il resta un champion régional. Dick Dale sur d’abord trouvé un son qui rappelle le bruit des vagues. Né à Boston dans le Massachussetts, il commença par la batterie., Puis passa à la trompette, s’essaya au piano et finit par se fixer à la guitare. Sa famille, son père est originaire du Liban et sa mère de Pologne, l’encouragea. Tout le monde mit le cap sur la Californie en 1954 où Dick fonda les Del Tones.
Il fallut attendre 1960 pour que Dick Dale commence à percer. Son père fonda en 1961 une maison de disque DelTone. Il enregistra Surfer’s Stomp qui fut un grand succès en Californie. En 1962 Dick Dale s’installa à Pasadena où il attira la grande foule chaque soir (3000 personnes).En février 1962 il sortit son premier album Surfer’s choice.
Leo Fender devint le fournisseur de Dick et lui permit d’affiner le son surf, avec l’écho et la réverbération. Dale fit l’essai avec sa composition Misirlou, qui atteindra la deuxième place du classement en Californie. Cette composition lui ouvrit les portes de Capitol records. Et Misirlou est devenu depuis l’un des classiques de l’instrumental repris en France par les Chaussettes noires.
Capitol sortit un album King of the Surf guitar sur lequel il joue Hava Naguila, chanson du folklore israélite, qui deviendra un classique de l’instrumental. Il rentra dans le Bilboard avec The Wedge puis the Scavenger qui monta à la 89 place.
En 1964 il sortit Mr Eliminator, très influencé par Link Wray. Puis ce fut un nouvel album Summer Surf. Malheureusement Dick n’a jamais pu recréer en studio la force qui se dégageait de ses prestations en public. En 1965 on le dit perdu, car il souffrait d’un cancer, dont il guérit.
Il quitta le devant de la scène jusqu’en 1987 où le film Back to the Beach le sortit de l’anonymat. Depuis il continue son Surf en publiant régulièrement des albums et en donnant des concerts notamment en Europe.
Jean BACHELERIE