Henri Padovani découvre les Ventures en 1979, lorsque Wayne County lui offre un disque des inusables instrumentistes Américains, qui poursuivent avec succès leur carrière au Japon. Henri, né en Corse retrouve un peu le son des guitares de son pays, les effets sonores en plus. Il se lance dans l’instrumental à corps perdu.
Après avoir goûté à la Gibson 335 comme celle de Chuck berry, Henri opte pour une Fender jaguar vert clair, puis il l’échange contre une Gretsh. Il la vendra lors d’une période de vaches maigres. Retour à la Gibson, guitare que vous entendez dans l’album « font l’enfer ».
A la batterie, un Britannique Chris Musto, avec une frappe d’enfer, il a roulé sa bosse avec du beau monde , avant de rejoindre Henri et Paul Slack, le bassiste chauve, armé de sa Travis Bean.
Ils ont écumé ensemble les boîtes de Londres ayant comme spectateurs d’un soir des pointures comme Bruce Springsteen ou Peter Townsend. Faisant des bœufs diaboliques avec Johnny Thunder, notamment un soir au Gibus où ils ont joué une version « psychotique » comme le dit Henri de Pipeleine.
Leur album mythique « font l’enfer » a été publié aussi au Japon en 1984. réédité en France au début de la décennie quatre vingt dix. Cet album a été enregistré en 1980 et 1983 sous la direction de Marc Zermati. Ils comprend dix titres dont des compositions d’Henri Padovani : Rattlesnake, three for trouble, They call him crazy (hommage à Ennio Morricone), no place to hide (hommage à Link Wray), murder, the last bullet, et des reprises diaboloques de Wipe out, Lies (des knickerbrokers) et Caravan , façon Ventures. Cet album est un grand moment du rock instrumental franaçais, dommage qu’il n’ait pas eu de suite.
Jean BACHELERIE
Discographie (60)
- The Flying Padovani « font l’enfer » (Skydog Records 62225-2)
Rattlesnake / Lies / Three for trouble / Wipe out / They call him crazy / No place to hide / the last bullet / Murder / Bumble bee / Caravan.